Les aveux de la marâtre
La marâtre, sur son lit de mort, demande à parler au comte de
Goëllo.
"- Cher comte de Goëllo, je dois vous avouer un
mensonge de ma propre invention.
-Quel est donc
ce mensonge? demanda le comte.
-Ce que je
vous ai raconté il y a quelques années à propos d'Azénor, le mensonge horrible qui
l'accusait de vous avoir trompé.
-Ce n'était
donc pas la vérité?
-Non! J'ai
menti par cupidité car je convoitais la fortune du père d'Azénor. Et depuis, chaque
jour, je regrette mon horrible mensonge.
-Vous êtes
une sorcière!
-J'aimerais tant me faire pardonner! Mais comment?
-C'est un peu
tard! Mais, je prierai pour le salut de votre âme. "
Elle prit sa main, la posa sur son
coeur, poussa un profond soupir et mourut, apaisée.