• Clothilde : Avez-vous un endroit ou un moment qui vous inspire ?

Oui, je suis inspiré la nuit dans mon salon et devant la télévision. La rencontre était très intéressante comme ça on a pu savoir beaucoup de choses sur le métier de poète comme par exemple combien de temps il faut pour écrire un poème ou un livre de poésie.

• Cécile : Pourquoi jouer sur les pronoms Je/Tu/Ils ?

C’est pour montrer que je peux être tous les pronoms à la fois. Combien de temps mettez vous pour écrire un poème ? Maximum 14 heures, une nuit et certains 3 minutes. C’est parfois fulgurant.

• Thomas : A propos du titre du recueil : « Schizométrie » : Nous, on a pensé que ce titre pouvait avoir 2 sens :

-des vers coupés / disloqués -une personne en morceaux quel sens donnez – vous au titre ? Réponse : Le titre est un jeu de mots, quand je commence à écrire, je me sens quelqu’un d’autre, mes textes expriment un peu de ma folie quand j’écris.

• Kevin : Rencontrez vous souvent des élèves ?

Oui, j‘en rencontre souvent mais pas beaucoup de lecteurs. Vous faites partie des rares lecteurs de poésie… C’est intéressant car il a une façon un peu "bizarre" de faire de la poésie. Il aime faire ça la nuit. J’aime quand il fait des dédicaces. Schizométrie est un recueil qui m’a touché.

• Helena : Comment avez-vous voulu écrire ??

J’ai voulu écrire par rapport à des écrivains américains J’ai trouvé cette rencontre peu intéressante car Erwan Bargain rigolait sans arrêt et la poésie ne m’intéresse pas.

• Allison : Pourquoi n’avez vous pas mis de titre a vos poèmes ???

Je n’ai pas mis de titre à mes poème parce que je n'avais pas assez d’imagination pour en mettre !!!

• Marilyne : Pourquoi tant de tristesse dans vos poèmes ?

Quand j’étais au collège, j'ai déménagé. J' ai eu beaucoup de mal a m’y adapter, j aurais pu me suicider. L écriture m'a sauvé. Depuis, ce que j écris m'aide à vivre quand je suis mal dans ma peau.

• Mallaury : Etes-vous intéressé par la schizophrénie ?

Quand j’étais petit, j’ai changé de ville. Du coup je me sentais mal, et tout ce que je n’arrivais pas à dire je l’écrivais. J’ai parfois l’impression d’être deux personnes à la fois.

• Steven : Pourquoi écrire des vers coupés ?

C’est à cause de la ponctuation. Il n’y en a plus dans la poésie contemporaine. Ce n’était pas voulu au départ, c’étais un peu forcé. C’est une façon d’aider l’auditeur et d’aider les lecteurs à la compréhension.

• Alix : Qu’avez vous déjà écrit ?

J’ai publié ces recueils schizométrie, Poèmes carnivores. J’ai aussi écrit une pièce de thêatre avec la compagnie du Chien Bleu. J’ai travaillé avec un bédéiste, je faisais les scénarios.

• Maxime : Dédicacez-vous beaucoup de poèmes ? Si oui, à qui ?

Oui assez, parfois je ne dédie pas mes poèmes, mais je ne dédie que si la personne m’a aidé (exemple : dans une conversation).

• Sonia : A quoi sert d’écrire de la poésie ???

Ca ne sert à rien, sinon à rester en vie. La rencontre était bien, on a bien rigolé, son rire était marrant.

• Nadia : Combien de poésies avez-vous écris en 6 mois ?

Je dors tard le soir parce que j’écris plein de poésies le soir.

• Sylvana : Pourquoi avez-vous choisi ce poème au début de votre livre ?

Je ne sais pas ! Sinon la rencontre s'est super bien passée et c'est cool de rencontrer la personne dont on a lu les poèmes.

• Romain : De quels poètes vous inspirez-vous ?

Richard Brautigan, un auteur américain, spécialiste du micro poème, et John Fante, romancier américain.

• Zainil :Pourquoi avoir choisi Jean Tirilly comme illustrateur ?

J’ai rencontré Jean il y a plusieurs années à une exposition. Nous sommes devenus amis et il m’a fait le magnifique cadeau de m’offrir des dessins pour illustrer mes recueils.

• Yann :

La rencontre était bien, amusante. Erwan Bargain est très sympathique. Il répondait bien aux questions que l’on posait.

• Ludivine : Quel message voulez vous faire passer ?

Le message c’est : quand vous allez mal, prenez un stylo et écrivez !