Denis Rigal rencontre les lycéens de Kerichen mardi 17 mars àla bibliothèque Neptune
Par Corinne Prigent, mercredi 18 mars 2009 à 11:35 :: Rencontres :: #272 :: rss ?> ::
Quelques impressions de la rencontre, et un poème de Benjamin (1ère L1), composé sur le modèle "L'homme, il" du recueil "Aval" (p 14).
- Au fil des questions des élèves, il a abordé différents sujets.
Il nous a tout d'abord parlé des traductions :"pour donner àlire aux autres" des œuvres qu'il aime. D'autre part, lire la poésie étrangère ouvre sur d'autres conceptions de la poésie : les poètes anglais et américains ont une autre approche du genre que les poètes français, moins hermétiques souvent. Il a bien entendu évoqué les problèmes de la traduction.
- Puis la conversation a porté sur sa relation àla poésie : il a commencé
àécrire des poèmes en terminale en cours de maths.... mais ce n'est que plus tard qu'il a ressenti le réel besoin d'écrire. Ses "maîtres sont multiples. Chez les étrangers, hors les poètes anglais et irlandais qu'il traduit, il y a Rilke, Celan, Lorca, Heine et chez les Français : Bonnefoy, Reda, Jude Stephan, Saint John Perse, René Char, Guillevic et Jen Follain. Parmi tous ces poètes, il en admire plusieurs tant pour leur art qe pour ce qu'ils sont, des hommes généreux, courageux, engagés. Il estime que sa poèsie souvent en octosyllabes ou en décasyllabes n'est pas loin de la prose et qu'elle peut s'offrir àtous. Quant àAval, s'il y a sept sections, il ne faut pas y chercher un symbole particulier. Il y a de lui dans ce recueil, des éléments de sa vie d'aujourd'hui et d'hier. Il pense échapper àtout académisme car si influence il y a, elle vient de contemporains.
- Pour conclure, les élèves ont été extrêmement sensibles àsa
disponibilité, àson humilité.
Le poème de Benjamin :
- L'enfant
- il invente des romans aux cimes des arbres
- il danse
- il embrasse Morphée qui le berce
- et l'enlace
- la candeur soigne les cœurs
- diversement perdus
- des deux côtés du monde
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.