• Au fil des questions des élèves, il a abordé différents sujets.

Il nous a tout d'abord parlé des traductions :"pour donner à lire aux autres" des Å“uvres qu'il aime. D'autre part, lire la poésie étrangère ouvre sur d'autres conceptions de la poésie : les poètes anglais et américains ont une autre approche du genre que les poètes français, moins hermétiques souvent. Il a bien entendu évoqué les problèmes de la traduction.

  • Puis la conversation a porté sur sa relation à la poésie : il a commencé

à écrire des poèmes en terminale en cours de maths.... mais ce n'est que plus tard qu'il a ressenti le réel besoin d'écrire. Ses "maîtres sont multiples. Chez les étrangers, hors les poètes anglais et irlandais qu'il traduit, il y a Rilke, Celan, Lorca, Heine et chez les Français : Bonnefoy, Reda, Jude Stephan, Saint John Perse, René Char, Guillevic et Jen Follain. Parmi tous ces poètes, il en admire plusieurs tant pour leur art qe pour ce qu'ils sont, des hommes généreux, courageux, engagés. Il estime que sa poèsie souvent en octosyllabes ou en décasyllabes n'est pas loin de la prose et qu'elle peut s'offrir à tous. Quant à Aval, s'il y a sept sections, il ne faut pas y chercher un symbole particulier. Il y a de lui dans ce recueil, des éléments de sa vie d'aujourd'hui et d'hier. Il pense échapper à tout académisme car si influence il y a, elle vient de contemporains.

  • Pour conclure, les élèves ont été extrêmement sensibles à sa

disponibilité, à son humilité.

Le poème de Benjamin :

  • L'enfant
  • il invente des romans aux cimes des arbres
  • il danse
  • il embrasse Morphée qui le berce
  • et l'enlace
  • la candeur soigne les cÅ“urs
  • diversement perdus
  • des deux côtés du monde