Arion et le Dauphin avec les commentaires des auteurs Clémence, Anaëlle et Hester...

Arion est originaire de Lesbos, l’île où naquit la poésie. À l’issue d’une tournée en Sicile, il est couronné lauréat d’un grand concours. Sur le chemin du retour, les marins du navire affrété par lui décident de le tuer et de le dépouiller des prix qu’il a reçus. Ils lui permettent toutefois de faire ses adieux à la scène. Arion revêt son costume d’apparat, prend sa cithare et, debout sur le tillac, entonne avec panache son chant du cygne.

Il se jette à la mer, mais la beauté de sa voix (comparable à elle des candidats de la Star Ac, c’est pour dire !) a attiré une troupe de dauphins. L’un d’entre eux le prend sur son dos et le porte jusqu’au cap Ténare, la porte des Enfers (généralement quand t'arrives à la porte des enfers, c'est pas bon signe). Mais il renaît (si si… il faut le faire...) à la vie.

Arion est emporté par la roue de la Fortune (Christophe Dechavanne était déjà né ???). Arion doit tout donner, la bourse et la vie, mais cela encore n’est pas suffisant. En sautant par dessus bord (ils sont en mer bien-sûr, vous suivez ou quoi ?), il renonce à lui-même. Il lâche prise et s’en remet à la vague implacable. Il n’a plus rien à quoi s’agripper, aucune bouée de sauvetage (les pirates ne suivent pas les normes de sécu !).

Quand disparaît l’espoir, alors paraît le Dauphin (eh oui ! encore lui ). Emporté par l’animal, Arion baigne dans le repos divin. Il chante la musique ineffable des sphères (on avait enfin la paix et évidemment il rechante ). Aucun mot ne peut dire ce que l’Amour ( Ah l'amour... ♥ ) seul peut traduire.

La légende d’Arion et du Dauphin traverse les siècles (eh oui ! c’est de l’antiquaille, tout ça…) sans perdre son mystère ni son pouvoir évocateur. Le chant du Dauphin nous rappelle que l’Age d’or est en nous. Pour rejoindre le Dauphin et nous fondre en lui, il nous faut tout quitter, renoncer à la sécurité qu’offre notre vieux navire. Et comme Arion nous jeter à l’eau (en espérant qu'elle soit bonne).

Article rédigé par : Hester, Clémence et Anaëlle