Vacances rimbaldiennes
Par Jean-Michel Le Baut, mercredi 7 novembre 2007 à 11:37 :: atelier d'écriture :: #157 :: rss ?> ::
A l'Iroise, pendant les vacances, on a continué à lire et réécrire Rimbaud sur le blog des Premières L1 ...
CONTRACTION de PHRASES II
par EMMANUELLE
" iL sOnne . . . le SacCAge . . .De L'OmbrE. "
__CENTON Enfance et Nocturne vulgaire
par MARINE C__
La fille à lèvres d'orange disperse les limites, habille les arcs en ciel d'un vert et d'un bleu très foncé.
Postillons de songes reprendront ils sous les plus suffocantes vagues son "cher coeur"?
Nommée petite morte elle éclaire mon sommeil de son souffle insolent.
Quel ennui l'heure de son éclipse.
__TRANSPOSITION EN VERS du début d' Une saison en enfer
par HOEL__
Jadis dans mes souvenirs si lointains
Ma vie était un merveilleux festin
Où un troublant panel de cœurs s’ouvraient
Où tous les vins en cascade coulaient
Â
Un triste soir surmontant mon dégoût
J’ai assis la beauté sur mes genoux
Je l’ai trouvée d’une douleur amère
Et je l’ai injuriée, jetée par terre
Â
Je me suis armé contre la justice
Je me suis enfui, douloureux supplice
Ô sorcière      Â
Ô misère
Ô haine
Pauvres âmes ! c’est en vous que mon trésor peine
Â
Mon espérance humaine ? Effacée
Ma joie ? J’ai bondi pour l’étrangler
Ô Bourreau, accours à mes sombres cris
Que je morde la crosse du fusil
Â
Ô fléau venez à moi prestement
Venez m’étouffer de sable et de sang
Malheur tu as été mon tremblant Dieu
Allongé dans la boue, yeux clos, fiévreux
Â
A l’air du crime j’ai séché mon corps
Moqueur triste de la folie, Ã tort
L’affreux rire de l’idiot m’apparut
Apporté par un printemps si confus
__De nombreux autres articles (lectures, relevés, écritures autour de Rimbaud) sont à lire sur le blog Voix Iroise
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