"Les insectes" "Ici"

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sur mon lit dorment des chats et des livres les chats qui ne connaissent rien des mots

et comment sous le silence de mes yeux les mots des livres retrouvent-ils le vif de ceux qui les ont écrits ?

les chats enrobés du mystère du non-langage les livres clos sur le mystère de la levée des mots

je dors environnée de mystères d’ailleurs je ne dors pas (...)

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"La poésie c'est l'art d'écrire tout ce qui se passe dans le monde ou dans notre tête..."

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PoUr mOi lA PoèSiE C'EsT un MoYeN D'évAsIoN pOuR EXtèrIoRiSeR SeS SoUFFrAncEs . C'eSt Un aLlIaGe De rImES, dE PeInEs, dE JoIeS mIsEnT SUr pApIeR MêMe sI IlS SoNT PaRFoIs DuRs à CoMpReNdRe eN ChErChAnT BiEn oN PeUt vItE En tRoUvEr Le SeNs. En gRoS pOuR MOi lA PoéSiE C'EsT ImPoRtAnT et mOn cOnSeIl PoUr vOus: C'EsT EsSaYeR VoUs ne sEreZ pAs dEçuS !!!!!!!!!!!!!!! ChAcHoU

Caius présente ... ... la poésie !

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Voici nos impressions sur la poésie...

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Bonjour à tous suite à nos rencontres, et n'étant pas très doué pour les discours (même écrits), je me permets de vous offrir, deux poèmes, extraits du prochain recueil, intitulé LA Folie des Glandeurs (suivi de L'Etre Père) à paraître courant 2007 (si tout se passe comme prévu), aux éditions Caractères. Le premier de ces textes à un caractère assez politique, quant au second, il s'articule autour du thème de la paternité.

Les chemins qui mènent à Rome Ne sont plus pavés d’espoir Et Byzance comme Babylone N’ont plus cours Que dans les livres d’Histoire Les vallées de silicone Décomposant de mémoire Les montagnes d’atomes Qui nous éclairent le soir Ont transformé la Terre En gigantesque champ de Foire Désormais l’air pèse trois tonnes Plombé par le pétro-dollar Et a déjà l’arôme D’une denrée rare Dans les cours d’écoles Les enfants s’échangent des codes barres Et dans leurs jeux se consolent Sous les traits de héros dérisoires Gloire à celui qui consomme Ou qui fait semblant d’y croire Ouvertes lui sont les portes du Royaume Et du confort illusoire Ainsi va le monde selon l’Homme Qui confond Savoir et Pouvoir Ainsi va le monde selon l’Homme Qui n’a pas fini de nous décevoir.

Peu importe qu'il voyelle Pourvu qu'on sonne à l'unisson Quand du haut de ses trois mois Et deux semaines Il épèle En onomatopant Les A les E L'eau et les ailes Les bruits du cœur Lettre et l'Etant Peu importe qu'il voyelle Pourvu qu'on sonne à l'unisson Qu'on s'accorde vocal Et qu'on s'aime En récoltant le temps Où nos mots prendront de la graine Polliniseront nos sentiments Où nos paroles se ramasseront A la pelle Comme mon bonheur d'être père A présent

Encore merci à tous pour ces rencontres, si enrichissantes pour le modeste poète que je suis

A bientôt

Erwan

Georges Perros a vécu cinquante-quatre ans, de Paris à Douarnenez, petit port du Finistère. Il fut comédien à la Comédie française, rédacteur pour la N.R.F., lecteur pour le TNP de Jean Vilar, et surtout écrivain et poète

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La poésie c'est les mots et les maux du coeur

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Premières idées, premiers mots lâchés par les 3B de Sainte Anne. 100% pur jus.

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... la poésie c'est un peu comme la Blédine, on l'aime longtemps avant de pouvoir en parler ... (Discours sur la poésie, de Jean L'Anselme)

La poésie nous asservit et ne nous assouvit pas (Guy Lévis-Mano - 1967)

La poésie c'est "une salve contre l'habitude" Henri PICHETTE, Les épiphanies, 1952

A vous...

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